Cartrix :
Ferrari D50
1956Reportage
présenté par Bertrand
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La
saga Cartrix F1 Historiques continue
Je ne compte
plus les modèles et les décos proposés par
Cartrix dans sa collection F1 historiques. Pour
ceux qui ne connaissent pas, ou peu, ou mal, je
les renvoie à un précédent reportage qui
résume (presque) l'ensemble de l'offre : c'est ici ...
Je les ai
presque toutes, je suis addict :) Alors
pouvais-je me passer de cette Ferrari D50 1956
alors qu'elle est de surcroit proposée dans une
couleur plutôt rare ? Non ! Sans compter que
pour un modèle destiné aussi bien à la piste
qu'à la collection, le prix (certes un peu plus
élevé qu'une voiture standard) reste au final
assez raisonnable
Ferrari
D50 1956

2e déco de
cette Ferrari D50 (lancée en fait par Lancia
l'année précédente), après un classique
rouge, on vire au jaune. Pas forcément ma
couleur préférée, parfois trop plastique,
cette livrée jaune a l'avantage de se démarquer
des habituels rouges italiens, bleus français,
verts anglais, ...

Jaune, très
légèrement orangé (pas toujours facile de
reproduire les nuances sur les photos); l'aspect
plastique est bien contenu, même si une couche
de peinture en plus aurait été bien bienvenue.

La déco est
très simple, conforme aux années 50; hormis le
numéro de course de la voiture, seuls quelques
petits logos Ferrari et le logo Pirelli des pneus
sont apparents.


La qualité
générale est très correcte mais on a ici
affaire à de l'artisanale; moulages +
ébavurages + assemblages approximatifs, largeurs
des trains avant et arrière trop importants
ainsi que la largeur des pneus (qui contribue par
contre à une excellente tenue de route). Ces
voitures sont produites en petites quantités,
par des passionnés, et destinées aux amateurs
de F1 vintages, mais aussi faites pour la piste;
nous ne sommes donc pas dans le registre
"reines de vitrines" même si,
d'expérience, je peux affirmer qu'elles attirent
l'oeil des amateurs de voitures miniatures :)

Pilote partiel
(assis sur le moteur) mais c'est à peine
perceptible, surtout lorsque la voiture est en
piste. La planche de bord et le volant sont
vraiment bien réalisés
Le
Chassis
2 visses
uniquement (attention à ne pas forcer, elles ont
des têtes fragiles !) maintiennent le chassis à
la carrosserie (2 demi-coques). Tout est simple
ici, et minimaliste; moteur mabushi standard
(bien qu'un peu bridé), transmission 9x27, guide
standard à oeillets, paliers metal, axe avant
flottant (trop d'ailleurs). Un petit aimant
rectangulaire est placé juste derrière le
moteur. L'ensemble sur cette Ferrari D50 est
similaire aux autres modèles de la marque
(hormis les tous premiers modèles Mercedes et
Maserati qui avaient des moteurs beaucoup plus
puissants et moins adaptés à mon avis).

Sur
la piste !
D'ordinaire
j'effectue 2 séries de tests; avec et sans
aimants. Dans le cas de ces Cartrix F1, nous nous
passerons de tout commentaire en version
aimantée tant le comportement est agréable et
sain sans aimant; si vous voulez vraiment
profiter de ces petites voitures, faites moi
confiance, enlevez les aimants tout de suite !

- Pour
enlever les aimants; démonter le
chassis, faites sauter le train arrière
et le moteur puis pousser l'aimant
longitudinalement avec un petit tournevis
plat.
- Un peu de
lest pour moi (mais dépend de votre
configuration de piste et des volts).
- Préparation:
renforcement du maintien du moteur dans
les cales (j'ai mis ici du scotch
double face sous le moteur, des points de
colle chaude font également bien
l'affaire) et une lubrification
complète de toutes les parties en
mouvement.
Les Cartrix F1
sont équipées de pneus qui ne sont pas à
l'échelle, ils sont trop larges. La largeur de
train est également surcôtée. Ces 2 facteurs
qui vont à l'encontre du réalisme de la
miniature jouent très favorablement sur la tenue
de route qui est excellente même si la voiture,
d'origine, est un peu trop légère (donc un peu
de lest dans mon cas). Les pneus ont un excellent
grip et s'accommodent aussi bien des pistes
lisses (Carrera ou Scalex) que des pistes
rugueuses (Ninco ou Scx); les dérapages sont
quasi inexistants et le risque devient alors le
capotage (un peu de lest et un rodage / ponçage
soigné des pneus pour éliminer l'aspect
"carré" des bords diminuent
sensiblement ce risque). Le guide n'est pas
gêné par le train avant dont le débattement
permet de relever suffisamment les roues (et
même un peu trop - ce qui peut nuire à la
stabilité en roulis). Le moteur n'est pas
puissant intrinsèquement mais largement
suffisant à mon avis car ces voitures sont
légères; ils réagissent par contre un peu trop
vivement à basse vitesse, le contrôle n'est pas
aisée si la poignée n'a pas assez d'ohms
surtout dans les enchainements lents.
Pour un plaisir
maximum il faudra trouver la bonne adéquation
voltage / poignée en fonction de votre tracé.
C'est bien sûr vrai pour toutes les voitures
mais le poids plume et la sensibilité du moteur
de ces Cartrix en font des cas d'école.

Conclusion
Pour la
collection ? Sans doute ! Cartrix propose une
gamme de F1 de 1955 à 1958 très attractives...
Pour la piste ? Oui, définitivement ! Ces
voitures demandent très peu pour rouler
parfaitement, elles sont très agréables une
fois le voltage approprié trouvé.

Les
"PLUS" |
Les
"MOINS" |
Le thème
Belles déco
Bon comportement routier |
Finitions
perfectibles
A préparer un minimum |
Cartrix :
Ferrari D50
1956Reportage
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